Des Racines et Des Ailes

Odorico, quand les fragments de pierre deviennent oeuvre d'art

Dans cette rue de Rennes, subsiste une des plus intéressantes réalisations d’Isidore Odorico : sa propre maison construite à la fin des années 1930. Elle a été édifiée sur l’emplacement du premier atelier de la famille.

A l’extérieur, les carreaux de couleur ocre et les bordures noires soulignent son côté géométrique et moderne.

C’est la première fois que Capucine découvre l’intérieur de cette maison. Une véritable vitrine du savoir-faire de l’entreprise.
« Avec un sol en carreau cassé. En marbre. Différentes couleurs »

Du sol au plafond, cette demeure est un hommage à l’art de la mosaïque.

« Le dessin est particulièrement fin. C’est exceptionnel. Il y a une volonté de travailler tous les motifs, les rubans avec vous voyez tous ces rubans qui sont très stylisés. Oui, il y a un véritable travail d’artiste derrière. Et puis alors, c’est assez extraordinaire de voir que on choisit un motif aussi sophistiqué dans une salle de bain alors que c’est un endroit qui n’est pas un endroit d’apparence, de réception et ou on allait souvent tout seul »

Ici, la mosaïque est plus qu’un élément décoratif. Elle devient une œuvre d’art à part entière.

« On voit que parmi toutes ces tesselles dorées on ajoute des petites tesselles de couleur un petit peu plus mat. On des noirs. On peut trouver des noirs, des verts, des rouges qui vont donner en fait de l’éclat et qui faire scintiller l’ensemble de la surface. L’œil va faire un mélange optique en fait et c’est cela qui donne ce cote très rayonnant à la mosaïque, exactement ce que faisaient les mosaïques de l’empire Byzantin »